Yohan Vallée

En résidence de création – Un certain printemps

Collectif Appel d’air

du 10 au 14 août
Prendre le temps de se perdre sur les chemins noirs pour tracer les contours entre une recherche personnelle (l’intime, le genre) et l’existence de l’Humain au cœur de la société, dans sa singularité la plus pure. En revenant à une écoute de soi mais aussi en notant ce qui dans le corps relève d’une mémoire transgénérationnelle, les gestes premiers deviennent des signatures indéfectibles, des armes indélébiles.
Un certain printemps explore la rencontre imaginaire entre un jeune homme et ses parents (ici représenté par deux grandes photographies) jeunes.
Un certain printemps expose une renaissance à venir, une quête émancipatrice, où la convocation des souvenirs et des expériences accomplies permettent de se prémunir de l’aridité du monde, et d’y prendre part de tout son être. Singulier.

Biographie

Yohan Vallée intègre le conservatoire d’art dramatique Erik Satie à Paris en 2007. Il suit les cours de Daniel Berlioux et participe à l’atelier corporel de Nadia Vadori-Gauthier. En 2010, il crée sa première forme chorégraphique, point départ de créations artistiques mêlant danse, théâtre et performance. Naîtront par la suite deux formes courtes présentées au Festival Auteurs de Troubles à Lyon.Il fait alors la rencontre de Quan Bui Ngoc, danseur aux Ballets C de la B, et participe au workshop organisé par la compagnie à Gand (Belgique) en 2011. En 2014, il part vivre à Bruxelles où il collabore avec le Collectif If Human aux Halles de Schaerbeek. En 2016, il est résident au Point Ephémère à Paris pour la création d’un trio chorégraphique, À Nos Adieux. En parallèle, il poursuit un travail solo entre Paris et Bruxelles.

Ce solo naît en 2017, Un Certain Printemps est joué au Point Ephémère à Paris et au Garage29 à Bruxelles. La même année, il devient assistant chorégraphique pour le solo de Nadia Vadori-Gauthier, Mille et un jours joué à l’Atelier de Paris/CDCN et joue dans la pièce Winterreise d’Elfriede Jelinek (Comagnie Mydriase) au Théâtre de La Reine Blanche (Paris) et à La Cenne (Montréal).

En 2018, il rejoint la création de Lisi Estaras et Ido Batash (MonkeyMind/Ballets C de la B), The Jewish Connection Project jouée au MASH Festival (Jérusalem), Julidans Festival (Amsterdam), CAMPO (Gand), ImPulsTanz (Vienne), Dampfzentrale (Bern) … Fin 2019, il rejoint la création Topia // A Predicament du chorégraphe Simon Fleury pour le festival Show-Off à la TanzHaus de Zürich.

© Sofie de Backere

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