Valeria Giuga

en résidence de création – Rockstar

Compagnie Labkine

du 16 au 20 décembre  2019

Pour cette création, Valeria Giuga, directrice artistique de Labkine, collabore à nouveau avec Jean-Michel Espitallier et avec la danseuse Noëlle Simonet. Jean-Michel Espitallier est un poète rock. Noëlle Simonet a eu une vie de « star ». Voici le point de départ et le point de rencontre de ce duo imaginé par Valeria Giuga, un récit mêlant une histoire du rock et ses figures mythiques aux souvenirs d’une danseuse contemporaine à l’apogée de sa carrière.
Nous traversons les années 1970-1990 en compagnie de Johnny Cash, Patti Smith, The Temptations, Talking Heads, David Bowie, etc. Jean-Michel Espitallier nous fait voyager dans cette histoire, à sa façon, savant mélange de dérision et d’analyses sérieusement référencées, au gré de textes souvent décalés.
Dans Rockstar il s’agit de mémoire (collective et personnelle), de souvenirs et d’oubli. La pièce se construit sur des effets de dissonances, collisions ou croisements entre d’une part la mémoire corporelle d’une danseuse contemporaine au service de l’écriture de différents chorégraphes et d’autre part le récit d’un mélomane du rock, de ses légendes et de ses demi-dieux.
Valeria Giuga met en scène un double portrait : la rencontre de deux artistes qui se sont construits et qui ont évolué à la même époque avec des référents très différents.
Telle est l’inlassable question que pose cette pièce : que reste-t-il d’une époque ?

Biographie

Valeria Giuga est formée à la danse classique et moderne au Centre Régional de la Danse de Naples, puis elle participe au cours de perfectionnement de la compagnie Aterballetto en Italie. En 2004, elle suit la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier.

Elle est interprète auprès de David Rolland, Benoît Bradel, David Wampach, Sylvain Prunenec… Elle est assistante à la chorégraphie de Marion Levy, Sylvain Prunenec et de David Rolland.

En mai 2015, elle est diplômée en notation du mouvement Laban au CNSDMP. Depuis elle mène à la fois des travaux d’écriture de partition et de remontage d’oeuvre, et anime des ateliers de cinétographie Laban et de symbolisation du mouvement auprès de différents publics.

Elle collabore avec la compagnie Labkine de Noëlle Simonet depuis deux ans, compagnie avec laquelle elle développe des projets de création chorégraphique en relation avec le répertoire des pièces notées en cinétographie Laban.

Elle crée en 2016 une série de performances Has Been qui interroge la question de la désuétude des esthétiques à partir d’oeuvres du XX ème siècle. Valeria Giuga crée en 2017 la pièce longue She was dancing, composée à partir de la partition notée du solo de La Mère d’Isadora Duncan et du portrait de la chorégraphe qu’a écrit l’auteur américaine Gertrude Stein. Elle développe un procédé d’écriture pour une nouvelle partition en cinétographie mêlant le texte et la danse.

En 2020 Valeria Giuga collabore à nouveau avec Jean-Michel Espitallier et avec la danseuse Noëlle Simonet pour sa prochaine création Rockstar.

 

© Cie Labkine

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