Sophie Quénon
En résidence de création – Quelque chose de très simple #1 et #2
le 28 juin 2016
du 12 au 16 octobre 2016
le 19 et 20 octobre 2016
Une création en deux temps : Tentative d’autoportraits est un questionnement, un voyage : La proposition, dans le regard du spectateur, contient ce qui n’est pas vu, laisse la place pour imaginer des choses qui ne sont volontairement pas données. Cette difficulté à être debout, à subir la loi de la gravité, cette fuite du regard sur la question de l’autoportrait, c’est s’esquiver comme si on n’arrivait pas à se raconter, c’est une quête incessante dans nos solitudes.L’inachevée est une déclinaison sur le désir. Du désir, de l’élan, une tension infime, un abandon : Privilégier l’espace « entre », la sensation du vide, le temps suspendu. L’inachevée, l’inassouvie, L’inachevée, un désir paysage.
Biographie
Après un apprentissage en danse classique, Sophie Quénon s’oriente vers la danse contemporaine avec le sentiment d’y avoir trouvé un « chez soi»: moins d’images, plus d’intimité dans le corps et dans la pensée.
Formée par Christian Taulelle en classique et principalement Peter Goss en contemporain. Elle est interprète au sein du CCN de Nevers (Anne-Marie Reynaud), pour Philippe Decouflé (J.O d’Albertville) et diverses compagnies de théâtre (Théâtre de l’Astrakan / Médéric Legros, Théâtre Mégapobec / Jean Pierre Brière…). Elle rencontre l’improvisation avec Steve Paxton, Lisa Nelson et Simone Forti en 1998. Elle poursuit cette recherche avec Julyen Hamilton, Patricia Kuypers, Joao Fiadeiro. En 2009, elle croise Daniel Dobbels, c’est bien.
Elle créée la Cie dernier soupir avec Larbi benBelkacem en 2002.
Titulaire du diplôme d’état, praticienne Feldenkrais et Analyste fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé, elle poursuit parallèlement un travail de pédagogue. A la recherche d’outils d’analyse du monde et des individus qui le composent, elle se sent nomade, quittant un territoire pour l’exploration d’un autre, sans cesse avec la pensée du mouvement. En tant que chorégraphe, elle souhaite développer un travail sensible, porté par l’inscription de l’individu dans sa relation au monde.
« Si je regarde en arrière, je vois le chemin parcouru : il s’est fait au gré de rencontres, de choix, de passages, de désirs, de doutes, d’ignorance… d’apprentissages. Je cherche et continue d’avancer. Je cherche et parfois je trouve » S.Q.
© Claude Boisnard