Fernando Cabral
en résidence de création – The pleasure is mine
du 1er au 4 mars 2016
« Et s’il était possible d’ouvrir le corps et mettre la peau à l’envers pour voir ce qui se passe à l’intérieur, sans peur de la douleur et du plaisir que cela engendrerait?
The pleasure is mine est un autoportrait vocalisé et dermique, avec lequel j’interroge le rapport entre le plaisir de partager et le désir d’exposer mon intimité sur scène.
Guidé par la sensation de l’intérieur de la peau et son frottement avec l’espace extérieur, je cherche dans mon corps une mémoire physique de mes souvenirs et émotions, pour créer une dramaturgie épidermique. Je souhaite en sortir des danses et des voix, les miennes et celles d’autres danseurs et artistes qui sont restées collées à ma peau.
Comme la mue d’un serpent, The pleasure is mine est un rituel de renouvellement et de transformation de la peau, qui ouvre des espaces à l’apparition et la projection de figures de combat et d’exhibition, telles que celles du torero, du danseur de flamenco, du ninja, du rockeur et du footballeur.
Je conçois cette création comme un autoportrait multidimensionnel et une traversée sensorielle du corps, dans le temps et dans l’espace. »
Biographie
Danseur et interprète pour différents chorégraphes au Brésil, Fernando Cabral, en 2003, part étudier en Allemagne afin de continuer sa formation en danse – Folkwang Hochschule – école liée à Wuppertal Tanztheater de Pina Bausch – et puis en Hollande – EDDC. En 2005, il intègre la formationEssais au CNDC d’Angers, où il réalise des projets qui sont présentés à Angers, à la Fondation Cartier (Paris), au Centre d’Art de Quimper et au Lieu Unique (Nantes). En mars 2007, produit par lePrograma Rumos Itau Cultural Dança – SP, il crée la pièce Mania de ser profundo ou por que eu parei de jogar futebol ? à Sao Paulo. Ce travail a été créé avec la complicité de Benoît Lachambre et Lorena Dozio, et le soutien de la Ménagerie de Verre. Entre 2007 et 2014, Fernando a travaillé et collaboré avec Dominique Brun, Benoît Lachambre, Nathalie Collantés, Hélène Iratchet, Ambra Senatore, Lorena Dozio et Thierry Bédard.
© Alexandra Dreyfus