Jeudi 7 et Vendredi 8 novembre 20:00
Depuis quarante ans, les murs du Regard du Cygne accueillent une danse vivante, en ébullition. Il est un lieu d’audace, de recherches, de la pensée en train de prendre corps. Pour rendre hommage à l’effervescence chorégraphique qui habite le studio depuis ses prémisses, deux soirées partagées ouvrent le festival. Les artistes invité.e.s ont un lien puissant avec les murs et la vision artistique du Regard du Cygne. Comme des Spectacles Sauvages thématiques : chacun.e avec une dizaine de minutes, tirera un fil personnel autour de la mémoire de ce qui a été danse et vécu dans ce lieu.
Durée approximative par soirée 1h
Tarifs par soirée 15€ tarif plein / 10€ tarif réduit
Jeudi 7 novembre 20:00
Andrea Sitter
Haptonomie
La définition du mot Haptonomie est « toucher affectif » et oui, j’aimerais faire ce geste envers Le Regard du Cygne, envers Amy.
L’ haptonomie est la fin de mon solo « La Reine s’ennuie » qui a commencé lors des improvisations sauvages en 1998, où j’ai souvent participé pour faire exploser une idée, avec peur et joie !
Ce solo vit son 100ème anniversaire depuis plus de 20 ans et à été joué sur presque toute la terre.
Fabien Monrose et Jean Guizerix
Pour rien
« Où irais-je, si je pouvais aller, que serais-je, si je pouvais être, que dirais-je, si j’avais une voix, qui parle ainsi, se disant moi? » Samuel Beckett
Je trouve fort intéressant de partir de cette idée que le mouvement ne peut être libre ou audacieux ou juste, que si il (le mouvement) n’est pas produit dans un but quelconque, mais pour rien… pour danser, faire danser, regarder le monde en dansant, penser la danse comme un élément indispensable au corps humain ou à son esprit, son bonheur ou sa douleur, comme une réponse à ses questionnements sur la vie… Jean Guizerix
Pourquoi ce solo? Pour rien, pour l’envie de se rencontrer, pour parler sans rien dire, prendre les mots, pour rien de plus que ce qu’ils sont et danser ce qu’ils ne sont pas. Dialogue entre soi et soi, soi et notre autre, nous autre, nous même, qui ne dit rien de plus que: “je cherche pour rien ou pour être”. Fabien Monrose
Constantin Leu et Eva Klimackova
Manifeste
Manifeste, un projet chorégraphique d’embellissement des coins délaissés, sans fonction, afin de sensibiliser le regard et révéler (peut-être) des nouveaux territoires urbains ou patrimoniaux. Un projet autant artistique qu’urbanistique, qui prend la forme d’un chantier chorégraphique sur le territoire d’un quartier et propose ainsi un nouveau regard sur les espaces morts, les coins vides et délaissés ; les espaces urbains non utilisés d’habitude, qui n’ont pas de fonction, qui sont des interstices, des anomalies. Afin de suspendre le temps d’un trajet ou d’insuffler la poésie dans le quotidien.
Sandrine Bonnet, Sophia Domancich et Chloé Favriau
Alpages
Vendredi 8 novembre 20:00
Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna
Luna y Lotra Performing
Elles parlent à double voix, jouent sur les doubles sens et brodent de multiples fables sauvages glissant d’une langue à l’autre : français, catalan, espagnol. Des mots aux choses, des attitudes aux gestes, elles passent d’un langage à l’autre, dansant indifféremment sur des registres divers, tressant leurs textes entre zapateados, claquettes ou vocabulaire contemporain. Le rythme donne le ton, la phrase l’intention. Une manière très suggestive de mettre en scène l’infime, « lo imprescindible », le caractère indispensable, inévitable d’un état d’être.
Leïla Gaudin et Sabine Rivière
Can’t Help Falling In Love
Venues de New York, June et Linda jouent, chantent et dansent. Elles sont à Paris pour tomber amoureuse. Elle font ça très bien, elles ont l’habitude. Can’t Help Falling In Love est un format atypique, une création en itinérance. La pièce s’écrit au fur et à mesure de ses rencontres avec le public. Composée d’une performance tout terrain et parfois d’une discussion sur l’amour, Can’t Help Falling In Love mêle la réalité à la fiction, et vice versa.
Damiano Foa
Personne
Ce solo commence comme une respiration puis s’enflamme. La précision des mouvements ne fait pas oublier la violence du propos. Comme s’il fallait exister davantage, comme ce cri de Bruce Springsteen qui lui sert de porte voix.
Personne a été crée à La Maison de la Danse de Lyon en ’98 et réalisé dans le cadre de la résidence de Silenda au Forum Culturel de Blanc Mesnil avec le soutien du Conseil Général de Seine Saint Denis et des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint -Denis.
Lluis Ayet Puigarneau
Présentera : Corrido en 88
Martha Moore, Felix Perrotin et Sophie Lessard
On ne s’improvise pas sirène