Samedi 21 décembre 15:00

CABARET DES SIGNES

Éventaire Hit or Miss
présenté par Frédéric Werlé

Format historique/signature du Regard du Cygne de 2008 à 2010, les Cabarets des Signes sont de joyeuses fêtes des arts où la danse mène le jeu. Un.e chorégraphe complice du lieu devient maître.sse d’œuvre lors de ce temps exubérant et foisonnant ; il invite et lâche dans tous les espaces disponibles une profusion d’artistes. Occupation poétique des lieux, millefeuille de surprises, surcharge créative qui bouleverse les habitudes des spectateurs ; le Cabaret des Signes est avant tout un grand moment de convivialité où les limites peuvent être dépassées. Pour cette réédition anniversaire, le maître d’œuvre n’est autre que le fantasque Frédéric Werlé.

 

S’il ne devait y avoir qu’un rendez-vous, ça serait celui-là. Quarante ans jour pour jour depuis notre première ouverture au public. Une soirée comme une coupe de champagne, pétillante et enivrante.
Cadeaux de nous à vous et de vous à nous, ce cabaret-prochette-mystère inventera ses surprises jusqu’à la dernière minute.

 

15:00 > 18:00 Chasse aux suprises dans les espaces du Regard du Cygne Entrée libre
18:00 > 20:00 Radio live et projections Gratuit sur réservation
20:20 Performances 15€ / 10€

©Jean Gros-Abadie

FRED WERLÉ,
Danseur sans en avoir l’air
Danseur sans les bonnes manières
Et sans crinière
Avec la pirouette pour arme
Et la release pour utopie
Jamais ne trouva le sommeil à chercher la danse
Qui changerait le monde.
Cogitateur sans être agitateur
Il s’isola en plongeant son nez dans les miasmes du milieu chorégraphique. Danseur sans famille, il ne fut donc ni un fils indigne ni un fils prodigue,
Un danseur sans maître.
Tordant la question du pourquoi je danse
Dans un éclat de rire, un pied de nez aux biens pensants.
Sans légion d’honneur mais sans déshonneur,
Il fit table rase du passé́ en une digestion difficile mais salutaire.
Prônant sans prosélytisme une danse sans souffrance,
défiant les usages et les coutumes tenaces des matuvus et fossilisateurs au pouvoir, Il mourut en déclarant : il ne s’est pas passé grand-chose…